particulièrement pour l’exportation de ses grandes lames au Néolithique. La richesse de ses collections lui confère son statut de musée de France.
C’est à partir de cette dualité que nous avons déployé le dispositif muséal : tour à tour, le mobilier muséographique se décolle ou se love dans l’enveloppe architecturale pour guider le regard ou ménager une question sur la stratification historique portée par le Château.
Il y a un contenu et une enveloppe.
Ces deux éléments se questionnent et matérialisent la friction fructueuse au
Grand-Pressigny entre le temps long de la Préhistoire et celui, court, de l’histoire « récente » entre le XII ème et le XVI ème siècle.
Plusieurs lieux en témoignent dans la future exposition.
Les magnifiques voûtes des caves forment écrin au « phénomène pressignien », et à l’évolution des techniques de taille du silex. Le centre de la galerie renaissance permet une présentation chrono culturelle de la collection autour de vitrines-boîtes réunies sous une longue ligne de temps.
La présentation de matériels archéologiques peut être rébarbative lorsqu’elle fonctionne sur un mode d’abondance et de typologies nombreuses. En accord avec la Conservatrice et en cohérence avec les collections, la muséographie parie sur la mise en évidence des pièces emblématiques, la médiation et la mise en perspective.
Dans la continuité de nos convictions, nous avons fabriqué là une visite libre, certes fortement chapitrée pour favoriser l’appropriation des contenus, mais suffisamment ouverte pour permettre au visiteur d’embrasser toutes les dimensions du lieu et des thématiques.